Chapitre 4: Récompense.
Hao Ren était dans le taxi quand il entendit une voix dans son esprit, *Ding : L'Hôte a accompli la tâche. Distribution des récompenses.*
Quelques secondes plus tard, il entendit une notification sur son téléphone : « Cher Hao Ren, votre compte d'épargne se terminant par le numéro 7302 a été crédité de 100 000 yuans. Votre solde actuel est de 101 000. »
Hao Ren, stupéfait, murmura : « Un sourire aussi coûteux ? »
Le système répondit, *Ding : Il est conseillé à l'hôte de ne pas comparer les récompenses avec le bonheur de son épouse.*
Hao Ren se ressaisit et acquiesça, comprenant qu'il était facile de s'égarer. Il se calma un peu. Alors qu'il réfléchissait à ce qu'il ferait de cet argent, le taxi arriva à sa résidence.
Hao Ren paya la course et se dirigea vers l'immeuble où il louait un appartement. Il trouva son propriétaire debout dans le couloir, l'attendant probablement.
Hao Ren salua l'homme d'âge moyen : « Oncle Yang, pourquoi êtes-vous monté vous-même ? J'allais vous envoyer le reste dès demain matin. »
Oncle Yang se tourna vers lui et hésita un instant avant de dire : « Xiao Ren, je ne suis pas venu pour le loyer. En fait, je voulais te dire que j'aurai besoin que l'appartement soit libéré. »
Hao Ren, choqué, demanda : « Oncle Yang, que s'est-il passé ? Ai-je fait quelque chose de mal ? J'ai toujours payé mon loyer à temps. »
Oncle Yang soupira et répondit : « Hao Ren, ce n'est pas que tu aies fait quelque chose de mal. Mon fils se marie dans deux mois, et j'ai besoin de rénover cet endroit pour le nouveau couple. »
Hao Ren resta sans voix, mais comme il ne pouvait rien faire d'autre, il demanda : « Oncle Yang, félicitations ! Puis-je disposer d'une semaine avant de déménager ? Je dois trouver un nouvel endroit où vivre. Ça prendra du temps. »
Oncle Yang comprit la situation et accepta. Il dit : « Je te rendrai la caution. »
Hao Ren secoua la tête et dit : « Accordez-moi une réduction sur le loyer ce mois-ci, et la caution pourra être considérée comme mon cadeau pour le mariage de votre fils. »
Oncle Yang fut surpris, mais Hao Ren souriait. Il ne comprenait pas ce qui venait de se passer car, à ses yeux, Hao Ren était un grippe-sou. Dépenser cinq cents yuans de caution était une grosse dépense. Hao Ren vivait dans cette maison depuis sept mois et, en tant que voisin, Yang ne l'avait jamais vu faire des folies.
Hao Ren sortit son téléphone et effectua un paiement, représentant seulement la moitié du loyer, soit deux cent cinquante yuans. Il dit : « Oncle Yang, pourrions-nous parler plus tard ? Je suis vraiment fatigué aujourd'hui. »
Oncle Yang acquiesça, et Hao Ren entra dans son appartement d'une chambre. Il se changea, prit une douche et s'endormit.
...
Han Lingshi était rentrée dans sa villa et lisait un livre après le dîner et s'être rafraîchie, quand son regard tomba sur le paquet de fleurs. Elle sourit et décida de les placer dans un vase. Beaucoup de gens lui offraient quantité de cadeaux, tous coûteux et extravagants, y compris des fleurs rares. Cependant, la raison pour laquelle elle aimait ces fleurs-ci était leur simplicité.
La fleur que Hao Ren lui avait achetée était la plus commune dans leur pays, le Souci de la Fortune. Elle était de couleur blanche avec un parfum très léger et délicat. On pouvait la trouver dans presque toutes les pépinières, mais elle n'était pas vendue en évidence. La raison ? Parce que ces fleurs étaient offertes par les gens les uns aux autres quand ils étaient amoureux.
Elle pensait que Hao Ren essayait de se rapprocher d'elle et elle n'aimait pas ce genre de personnes. Cependant, quand elle réalisa que le cadeau ne coûtait pas plus de dix yuans, elle fut soulagée. Hao Ren exprimait simplement sa bonne volonté de façon aimable.
Elle était impatiente de le rencontrer le matin et de signer le contrat. Elle n'avait jamais été aussi curieuse à propos de quelqu'un, mais ce mari de nom, elle voulait en savoir plus sur lui.
...
La nuit passa rapidement et le matin, Hao Ren se réveilla dans un état confus. Puis, après quelques minutes, il se rappela ce qui s'était passé la veille et appela : « Système. »
*Ding : Bonjour à vous, Hôte. Distribution des tâches quotidiennes.*
Hao Ren fut surpris et demanda : « Qu'entendez-vous par tâche quotidienne ? »
*Ding : Le programme de tâches quotidiennes vise à inculquer de la discipline à l'hôte et vous permettra également d'améliorer vos statistiques sur le long terme.*
Hao Ren resta sans voix et étira ses bras, quand le système poursuivit, *Ding : Les tâches quotidiennes sont les suivantes : cent pompes, cinq kilomètres de course et cent squats.*
Hao Ren voulait jurer et crier, quand son téléphone portable sonna. Il regarda et vit que c'était Han Lingshi. Il prit rapidement l'appareil et salua : « Allô, Mademoiselle Han ? Bonjour. »
Han Lingshi répondit : « Bonjour, Monsieur Hao, seriez-vous libre à midi ? »
Hao Ren répondit cordialement : « Je serai libre, Mademoiselle Han, et, pouvez-vous m'appeler Hao Ren s'il vous plaît ? Je ne suis pas habitué aux formules officielles. »
Han Lingshi hocha la tête et, pensant qu'il était plus jeune qu'elle, accepta et dit : « D'accord, je vais organiser un rendez-vous en bonne et due forme cette fois-ci, et vous pouvez m'appeler si vous rencontrez des problèmes. »
Hao Ren acquiesça et après lui avoir souhaité une bonne journée, l'appel prit fin. Il se leva et décida de s'attaquer d'abord à ses tâches quotidiennes. Il lui fallut deux heures pour les terminer, et quand il rentra chez lui, il s'effondra sur le sol dans l'entrée.
Le système annonça, *Ding : Tâche quotidienne terminée, récompense : un costume professionnel a été placé dans la chambre de l'Hôte.*
Hao Ren bondit du sol pour vérifier la récompense. Il allait à la réunion et ne souhaitait pas avoir l'air ridicule.
...
À midi, Han Lingshi fronçait les sourcils en regardant un dossier quand son assistante entra et dit : « Présidente, c'est l'heure de la réunion. Monsieur Hao Ren vous attend. »
Han Lingshi fut surprise et vérifia l'heure en demandant : « Quand est-il arrivé ? »
L'assistante répondit : « Il est arrivé à la réception il y a cinq minutes, et comme vous l'aviez demandé, il a été conduit à la salle de conférence en bas. »
Han Lingshi acquiesça, puis elle prit son dossier et dit : « L'accord a bien été vérifié, n'est-ce pas ? »
L'assistante hocha la tête et les deux femmes quittèrent le bureau sur leurs talons hauts. Quelques minutes plus tard, quand Han Lingshi aperçut Hao Ren qui regardait la vue de la ville depuis la fenêtre, elle fut éblouie. Son assistante le remarqua et fut choquée. La beauté glaciale Han Lingshi dévorait un homme des yeux.
Hao Ren les vit du coin de l'œil, se retourna rapidement et les salua. Han Lingshi hocha la tête et dit : « Asseyez-vous, commençons. »
Ils allaient tous deux signer le contrat. Hao Ren reçut le dossier et commença à lire. Cependant, après quelques minutes, ses sourcils se froncèrent fortement et il dit : « Cela ne me semble pas correct, Mademoiselle Han. »
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